Digimood

Non, il n’y a pas de “bullshit jobs” chez Digimood !

Le terme bullshit job fait les choux gras de la presse depuis quelques années. Et l’idée commence à se répandre dans les esprits que nous pratiquons, nous professionnels du digital, beaucoup de métiers à la con. Une idée à la fois révoltante et infondée qu’il est temps de balayer !

Comment en est-on arrivé à parler de bullshit jobs ?

On doit l’invention de ce terme à David Graeber, un anthropologue américain. Par Bullshit jobs, il désigne des tâches inutiles, superficielles et vides de sens qui se généraliseraient dans certains d’activités. Ces tâches se retrouveraient dans le monde des travailleurs de bureaux. Ils passeraient ainsi leurs journées à réaliser un travail inutile et sans intérêt pour la société. Avec la mode des anglicismes et des mots en out, comme burn-out, bore-out ou encore brown-out, le concept de bullshit jobs s’est imposé et il ne se passe plus une semaine sans qu’un reportage montre la reconversion d’un chef de projet web, d’un product owner ou d’un autre professionnel qui a abandonné un emploi qualifié à la va-vite de métier à la con pour devenir agriculteur, boulanger ou propriétaire d’une chambre d’hôtes. Des métiers qui feraient sens, pour leur part. Et cette couverture médiatique n’est pas sans conséquences. Qui n’a jamais vu un membre de son entourage ricaner ou être dubitatif quand il lui a présenté son métier ? Il est temps de rétablir la vérité : non, les métiers du digital ne sont pas du bullshit jobs !  

Bullshit jobs ? Pas dans le digital. Pas chez Digimood !

 

Des métiers qui font toujours sens !

Qui oserait lancer à la face de l’ouvrier en train d’installer un feu tricolore qu’il exerce un bullshit job ? Qu’il est inutile car la circulation automobile se faisait déjà correctement avant la mise en place de ce nouveau dispositif ? On le voit batailler ferme, on le voit transpirer, on constate l’avancée concrète de son travail : le poteau est planté, les trois lumières verte, orange et rouge fonctionnent en alternance.

Au service des autoroutes de l’information

Nous vivons dans une société où l’information est à la fois une richesse, une ressource et un besoin de plus en plus fondamental. Accéder aux coordonnées de la pharmacie de garde, réserver rapidement un rendez-vous chez un médecin grâce à Internet peuvent avoir un effet direct sur votre santé. Acheter un logement, dénicher le bon restaurant, commander le produit dont vous rêvez, toutes ces actions participent aussi à votre qualité de vie au quotidien. Sans nous, cela serait beaucoup plus difficile.  

L’information est à la fois une richesse, une ressource et un besoin à satisfaire

  Consultants SEO ou SEA, rédacteurs, développeurs, chefs de projets ou encore business developers nous participons au développement, à la fluidification ou tout simplement à l’entretien des autoroutes de l’information sans lesquelles la vie de la quasi-totalité des Français (et des Européens) serait impactée. N’est-ce pas cela faire sens ? Au même titre que celui qui construit une maison ou cuit son pain ?

Derrière chaque projet, des enjeux humains et sociétaux

Je suis consultant SEO depuis 2003 et j’ai pris en main des centaines de projets, des petites entreprises locales aux grands groupes. Derrière chaque projet se cachent des enjeux, des emplois et des envies de réussite. Quand un client pousse les portes de Digimood, il vient avec ses ambitions et ses rêves. Il arrive aussi avec ses appréhensions : en effet, il porte la responsabilité du niveau de vie de sa famille et de ses employés. Et garder cela à l’esprit en permanence, c’est injecter du sens dans chaque dossier.  

Quand un client pousse nos portes, il vient avec ses ambitions et ses appréhensions.

  Quand je travaille pour une agence de tourisme pour qui le web est stratégique, je ne vois pas juste un site vendant des excursions touristiques. Je pense aux emplois d’Amandine, Cécile, Hervé, à leurs trajectoires professionnelles que les résultats que j’obtiendrai en SEO impacteront forcément. Je pense aux guides qui vivent aussi en partie grâce au site, grâce à notre travail. Quand je travaille pour un fabricant de chaudière écologique, je participe à mon niveau à la réussite d’un projet qui peut imposer une solution de chauffage révolutionnaire et bien plus vertueuse pour la planète. Quand je travaille pour un portail d’emploi sur l’immobilier, je m’investis pour le projet d’un entrepreneur qui a risqué beaucoup pour réussir, je me bats pour faciliter la mobilité professionnelle ou la recherche d’emploi de milliers de personnes en France. Le grand public voit peut être dans nos métiers des emplois inutiles. Je pense aux produits que j’aide à faire connaître, aux emplois que je contribue modestement à créer ou à conforter. Chaque projet, chaque préconisation, chaque contenu fait sens ! Quand Digimood signe un nouveau client, il accepte un pacte moral tacite et endosse une responsabilité morale. Je me sens utile à la société, au même titre qu’un professeur qui forme les générations futures, qu’un paysan bio qui produit sainement nos aliments, qu’un chauffeur routier qui permet à ces aliments d’arriver dans nos assiettes.  

Chaque projet, chaque préconisation, chaque contenu fait sens !

 

Des métiers de passion où il faut travailler dur

Dans les témoignages de personnes qui ont plaqué leur bullshit job pour des métiers qui font sens, la notion d’ennui revient souvent, faisant jeu égal ou presque avec la perte de sens. Je ne sais pas où ces personnes travaillaient, mais en tout cas ce n’était pas chez Digimood ! Nous exerçons notre métier dans un environnement compétitif où l’ennui n’a pas sa place ! Il ne faut pas simplement être bon pour améliorer le référencement d’un site ou lui offrir une belle campagne publicitaire, il faut être les meilleurs. Et rester au top niveau, sur tous les dossiers, cela demande à la fois une grande expertise et beaucoup d’implication.  

Dans un secteur aussi compétitif que le digital, l’ennui n’a pas sa place !

  La ressource la plus rare, et la plus consommée, c’est de loin le temps de travail. En SEO, il faut trouver le temps d’analyser les freins et facteurs bloquants, le temps de proposer une stratégie adaptée, le temps de formuler les préconisations requises, le temps de produire le contenu, le temps de développer la popularité par l’acquisition des bons liens… Le temps de s’impliquer sur le dossier, tout simplement. Dans le digital, tout va plus vite, chaque problématique demande un investissement professionnel et personnel fort. Un rédacteur web produit chez Digimood 3000 mots par jour, relecture comprise. Soit l’équivalent, tous les mois, d’un roman de 180 pages environ, à raison de 20 jours ouvrés par mois. Trouvez moi un seul écrivain qui produise à ce rythme en respectant des impératifs de qualité ! Autant de contenus qui vont aider à valoriser un produit ou un service, qui vont apporter une information précieuse à un internaute. Et l’ennui n’est jamais au rendez-vous : chaque secteur d’activités apporte son lot de connaissances et de découverte. Pour qui aime apprendre et s’instruire, mon métier en agence est un véritable eldorado. Certes, nous sommes le plus souvent derrière un bureau. Beaucoup diront que ce n’est pas le plus fatiguant. Mais mes semaines ne font qu’exceptionnellement moins de 50 heures. Chaque journée est un combat : une lutte pour les premières positions, un acharnement de tous les instants pour progresser et monter en compétences. Ces efforts et cette constance induisent une fatigue qui n’a rien à envier à d’autres métiers. Et qui produisent les mêmes conséquences : à la fin d’une journée de 10 heures, je rentre chez moi fatigué mais avec le sentiment du travail accompli. Cette vision n’engage que moi, Benjamin Thiers, qui est tombé dans la marmite du web il y a plus de 15 ans. Mais elle sera comprise par tous les professionnels du web qui aiment leur métier et y mettent un peu beaucoup d’eux-mêmes, comme je le fais tous les jours. Et je leur dédis ce texte. La prochaine fois qu’une connaissance vous regardera d’un air dubitatif quand vous lui expliquerez votre métier, partagez-lui le lien de cet article. S’il ne comprend toujours pas après sa lecture, laissez tomber : vous n’en tirerez rien de plus.