Digimood

Contenus SEO & relations presse

Relations presse, contenus SEO et stratégie de diffusion étaient au menu de la conférence Adetem animée par Didier Sampaolo le mardi 18 février dernier ! Notre équipe était présente pour relayer les informations importantes dont nous a fait part le Directeur Technique de la plateforme Soumettre. Accueillis dans les locaux fraîchement rénovés de Marsatwork, nous avons pris connaissance du déroulé de cet afterwork captivant qui allait nous révéler les clés pour dynamiser les relations presse.   conference seo et relation presse

Rappel : le SEO, qu’est-ce que c’est ?

Le développeur expert en netlinking a d’abord abordé la difficulté rencontrée aujourd’hui d’être bien positionné dans les moteurs de recherche. En quelques chiffres clés, Google c’est : 

  • 7 milliards de recherches par jour
  • 15 % de nouvelles recherches (des requêtes qui n’ont jamais été tapées sur le moteur de recherche jusqu’ici)

Rappelons les principes de base du SEO. Le référencement d’une page web passe par 3 étapes : 

  • crawl : les robots des moteurs de recherche prennent connaissance de votre page.
  • indexation : votre page est stockée dans la base de données du moteur de recherche.
  • positionnement : votre page est classée selon sa pertinence parmi les autres résultats.

Mais si la visibilité sur les moteurs de recherche se construit ainsi c’est avant tout pour que les résultats apportés à l’utilisateur soient au plus proche de leurs attentes.

Le SEO, ce n’est pas plaire à Google, c’est donner aux internautes le contenu qu’ils recherchent.

Didier Sampaolo, fondateur de Soumettre contenu-seo-et-relations-presse Pour être pertinent aux yeux de l’utilisateur, et par conséquent aux yeux de Google, 3 piliers sont essentiels, à savoir :

  • la technique : un code propre, une arborescence claire et une stratégie cohérente autour de la profondeur des pages (nombre de clics séparant la page cible de la page d’accueil).
  • le contenu : une stratégie de mots-clés bien ficelée, une étude de votre cible et enfin l’occurrence de vos requêtes et expressions clés pour couvrir sémantiquement votre thématique. 
  • la popularité, autrement dit le netlinking : des liens naturels et pertinents provenant de sites de qualité avec des ancres variées.

Les bonnes pratiques 

Après cette mise au point sur le référencement, Didier a soulevé les problèmes qui sont souvent rencontrés au sein des relations presse :

  • la résistance au changement 
  • le biais de confirmation

Les lecteurs ont développé un véritable rejet à l’égard des contenus sponsorisés. Il est donc de plus en plus difficile de convaincre l’internaute de suivre un lien dès lors qu’il est flagrant que l’article fasse la promotion d’une marque. La crédibilité de l’éditeur en est alors affectée, d’autant plus si celui-ci multiplie la vente de lien sur son site.  D’autre part, les clients souhaitant une meilleure visibilité sont en demande de lien de qualité depuis des sites de haute autorité avec un regard très approfondi sur le contenu. La négociation de ce genre de lien relève alors du défi… Manque de temps, volonté de préserver sa liberté éditoriale, coût exorbitant, il devient presque impossible d’obtenir un lien de qualité !  

Comment faire pour améliorer sa visibilité ?

Il est évident que retravailler les contenus déjà présents sur le site est une étape à ne pas manquer. Toutefois, le fondateur de Soumettre nous a livré d’autres éléments intéressants pour optimiser sa communication. Il applique pour ses clients le principe du prisme. C’est-à-dire qu’au lieu de faire la promotion de la marque de son client, il va s’attaquer à des axes bien précis encore peu utilisés par les concurrents et les développer. Didier Sampaolo propose en fait d’élargir les sources pour une thématique donnée tout en multipliant les messages sur plusieurs axes contenus-seo-et-principe-du-prisme Pour cela, il n’a pas peur d’aborder des sujets qui fâchent. D’une part, cela montre une certaine transparence et objectivité de la part du client tout en donnant de la légitimité à l’article par la véracité des propos.  Les avantages sont multiples :  

  • L’éditeur garde son pouvoir éditorial.
  • La véracité des propos de cet article sponsorisé déguisé séduit le lecteur. Celui-ci trouvera plus facilement un intérêt à le lire jusqu’à la fin et sera plus enclin à retenir l’information et à suivre le lien.
  • Le client obtient un lien supplémentaire et de qualité.

Cette démarche peut-être sensible, en effet, le client ne souhaite pas toujours prendre le risque de parler des sujets qui fâchent, c’est là toute l’importance de traiter un seul problème pour y apporter une solution. Par exemple, placer une marque de restauration rapide dans un article traitant de la pollution est à double tranchant. En précisant que la marque a mis en place des mesures pour limiter le plastique en proposant des contenants en carton recyclables, alors le lien est placé de façon naturelle et rebondit sur le problème avec une solution. Cette démarche peut encore rebuter certaines entreprises qui ne souhaitent pas voir apparaître un lien vers leur site dans un article abordant un sujet sensible voire négatif. On peut par exemple imaginer placer un lien vers un site d’une chaîne de restauration rapide dans un article abordant les problèmes de pollution. Il est tout à fait possible de préciser à la fin du contenu que la marque de fast-food a mis en place des mesures pour limiter le plastique en proposant des contenants en carton recyclable. Le lien est ainsi placé de façon naturelle, en cohérence avec le sujet traité.   Un autre problème peut survenir, celui du délai de rédaction… Certains éditeurs refusent la création d’un contenu sponsorisé faute de temps. Pour pallier cela, Didier nous propose d’étudier la base de données des articles déjà présents sur le site. En présentant cet article comme un sujet très intéressant qui fait écho à la démarche d’un axe de votre entreprise, il sera plus simple d’obtenir un lien. D’une part, il n’y a pas de perte de temps pour l’éditeur, car le contenu est déjà écrit. D’autre part, il préserve son pouvoir éditorial et la négociation pécuniaire est plus simple. Là encore l’information relayée est totalement objective. L’article n’est pas sponsorisé puisqu’on ne cite pas nécessairement le nom de la marque et on ne fait pas la promotion du site. Le message est transmis en douceur.   

La forme du message et les relais d’information

Autre point important abordé par Didier Sampaolo : l’intérêt de proposer l’information sous une nouvelle forme comme les données chiffrées et les infographies ou les vidéos. Quand il est possible pour le client de fournir des chiffres alors il est important de les mettre en avant. Si ce n’est pas le cas, investir dans les études Omnibus ou Médiamétrie peut être très intéressant. En communiquant sur des données spécifiques et précises, vous vous positionnez en tant que référence dans votre domaine d’activité.  À côté de cela, la presse et les influenceurs sont d’excellents relais d’information qui viennent en complément de votre stratégie de communication. Une fois l’article rédigé et le lien inséré, il est, en effet, nécessaire d’en faire la promotion et de le partager sur les réseaux sociaux. Ainsi, vous ne faites pas directement la promotion du produit ou de la marque. Si vous aussi vous souhaitez mettre en place une stratégie de netlinking efficace, nos experts Digimood vous accompagnent.

 

Cas pratique : le divertissement pour adultes 

Pour illustrer toute sa stratégie, Didier Sampaolo nous propose un exemple concret, celui d’une société de divertissement pour adultes qui a réussi à obtenir un grand nombre de liens de qualité. Comment ? En appliquant les principes énoncés plus haut : 

  1. Choix d’un axe à mettre en avant : les innovations technologiques comme la réalité virtuelle
  2. Commande de données chiffrées : âge moyen des consommateurs, pays consommateurs, ratio hommes-femmes…
  3. Création d’une infographie bien structurée et facile à lire. 

Les résultats ne se sont pas fait attendre : 711 000 citations obtenues au total et près de 1 800 liens.